Labyrinthes

Les Labyrinthes

Les Labyrinthes, des chemins d’énergie pour aller de la Terre au Ciel

Les labyrinthes existent depuis plus de 3000 ans.
Gravés dans la pierre brute, réalisés à même le sol avec des galets ou symbolisés par les effets de couleur,
ils invitent les visiteurs à une même destination : atteindre le sacré caché au cœur du dédale.

Dans les lieux sacrés, le labyrinthe est placé à l’aplomb d’une forte émergence de rayonnements telluriques.
Porte du monde visible au monde invisible, le labyrinthe est un chef d’œuvre de construction énergétique.

Entrer dans le labyrinthe d’un lieu sacré, c’est accepter de parcourir une voie de forte énergie, pour se recharger et se purifier,
accéder à un cheminement et à une transformation intérieure.

labyrinthe chartres ceramique violet
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Le Labyrinthe de Chartres, un trésor d’orfèvrerie !

Grâce à son emplacement tellurique, à ses qualités bio-énegétique, aux siècles de dévotion et à l’art des Templiers,

le Labyrinthe de Chartres est une oeuvre puissante, complète et stupéfiante.

La Cathédrale de Chartres, l’instrument d’une musique chantée par la terre

La Cathédrale de Chartres, construite au XIIIe siècle, est l’œuvre la plus aboutie des bâtisseurs d’énergie.

Sur un lieu de culte ancien, ils ont su édifier un magnifique instrument pour capter et amplifier les énergies présentes sur place.

Conçue comme un instrument de musique, comme un violon dont l’âme serait les piliers qui relient le sol à la voûte, et dont l’eau souterraine serait l’archet, elle vibre comme à nulle autre pareille.

Rien n’a été laissé au hasard:
De l’emplacement du labyrinthe, à la hauteur de la voûte et au diamètre des rosaces, ce véritable « Stradivarius de pierre » propage une onde bénéfique qui résonne dans le corps et l’âme du visiteur. On entre dans la Cathédrale comme au sein de l’instrument d’un virtuose en plein jeu.

L’harmonie de Chartres est celle d’une musique intérieure qui exalte l’humain.

Féminité

Depuis les temps anciens, sous ce promontoire (haut-lieu de culte celte et gaulois) se trouvait une grotte druidique. On y descendait pour honorer la Terre-Mère et pour bénéficier de l’Eau guérisseuse du puits.

Les Romains y ont à leur tour honoré Isis.

La vénération d’une Vierge Noire par les Chrétiens atteste également de la féminité de ce lieu (d’où son 1er nom de « Vierge-de-sous-Terre »).

L’édification de la Cathédrale a permis de « sortir » la vibration de la grotte, pour la concentrer entre ses murs, transformant le nouveau sanctuaire en cette extraordinaire caisse de résonnance renommée , toujours au féminin : « Notre-Dame de Chartres »

Pour certaines femmes, le Labyrinthe est une représentation de l’Utérus : l’âme y entre pour s’incarner dans une cellule, qui va se déployer jusqu’à l’être … et qui doit de nouveau sortir pour vivre son incarnation dans le monde. Le temps écoulé dans le labyrinthe devient celui de la connexion simultané à l’Esprit et à la Matière.

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Vibration

A 33 mètres de profondeur sous la crypte, la partie basse du puits, de section carrée est orientée selon les points cardinaux.
Matériaux, géométrie des formes et orientation sont les outils de base de toute construction énergétique.

Le Labyrinthe est à mi-distance entre l’Eau souterraine et la voûte de la Cathédrale.
Au centre des rayonnements de l’Eau et de ceux renvoyés par la voûte, il est en vibration permanente.
Lorsqu’un être parcourt le chemin du Labyrinthe, il engendre une harmonique d’une intensité très élevée, une note vibratoire pure et cristalline, particulièrement active et bénéfique.

Le cheminement circonvolutoire au sein du Labyrinthe augmente la puissance du vortex.

Projetée au sol, la Rosace de lumière du portail royal, s’inscrit au même emplacement que le labyrinthe. Secret des bâtisseurs pour allier horizontalité et verticalité : le cheminement terrestre vers le cœur du Labyrinthe est aussi une progression spirituelle vers le Cœur de Lumière.

Mystère et ode à la Vie

Le Labyrinthe est bien une porte sur l’autre monde, l’autre Soi.

Tout au long de son parcours, de nouveaux tournants cachent l’épreuve qui nous attend après celle déjà franchie.
On s’approche du centre, pour ensuite mieux s’en éloigner, jusqu’à enfin arriver au cœur du Labyrinthe… éternellement présent, même perdu de vue.

 

*** D’après Le livre de Thierry Gautier « L’énergie des lieux sacrés »

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Le Labyrinthe de Guingamp, ou Chartres en miniature

Le seul Labyrinthe de Bretagne, réduction de celui de Chartres dont il reprend la symbolique, se trouve dans la ville de Gwen-Gamp ou « Champ Blanc, Champ Béni ».

Le culte voué à la « Dame Marie » y est constant depuis des siècles, et malgré les destructions successives,
la Basilique Notre-Dame de Bon-Secours fut reconstruite inlassablement.
La « Vierge » y fait jusqu’à aujourd’hui l’objet d’une grande dévotion.

Le sol de la Chapelle qui abrite la Vierge Noire est constitué d’un pavage de dalle noire et blanche qui tracent le motif au sol.
Au centre du Labyrinthe sont incrustés les mots « Ave Maria » et un bouquet de trois fleurs de lys.

Au-delà de sa connexion à la Déesse et à l’aspect féminin de la Divinité ici très sensiblement présent , le Labyrinthe de Guingamp, dans lequel on entre en se tournant vers la gauche, par la Voie du Cœur, est une invitation à la méditation, à la vie intérieure, au chemin vers Soi …vers son propre Trésor.

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