Danses de la Paix Universelle,
Soufisme,
et Chamanisme végétal
Danses basées sur des mantras sacrés issus des traditions spirituelles du monde entier, elles sont essentiellement une forme de célébration et de méditation active par le chant et le mouvement, une prière du corps et du cœur.
Accompagnées par des musiciens, ou chantées A Capella, les danses se pratiquent en cercle et certaines avec partenaire. Les pas et les chants sont enseignés avant chaque danse.
« Le caractère des Danses de la Paix Universelle est infiniment variable : joyeux, vif, contemplatif, recueilli, libérateur… Elles sont un puissant moyen pour se relier aux autres, pour aller au cœur des différentes traditions spirituelles et y puiser l’inspiration. Par le souvenir de notre unité divine, nous pouvons faire l’expérience de la sérénité, de l’harmonie et de la guérison ouvrant des chemins vers la paix intérieure. »
Créées dans les années 70 par Samuel Lewis, maître Zen et soufi,
les Danses de la Paix Universelle s’inspirent des enseignements d’Hazrat Inayat Khan,
et s’incarnent avec le soutien de Ruth Saint Denis, une féministe américaine pionnière en danse sacrée.
Samuel Lewis envisage une forme de danse qui puisse incarner cet idéal d’unité, une source de paix, à travers les arts et en lien avec la nature.
Le réseau est international, les Danses de la Paix Universelle sont pratiquées dans de nombreux pays. Elles sont ouvertes à tous. Aucune expérience n’est nécessaire.
Pir-O-Murshid Hazrat Inayat Khan
Hazrat Inayat Khan, fondateur de l’Ordre Soufi en Occident, est né à Baroda, en Inde, le 5 juillet 1882, dans une famille de grands musiciens. Enfant, il montrait un vif intérêt pour la musique et la rencontre de saints hommes. Il se consacra tout d’abord à réinstaurer la valeur spirituelle de la musique au cours de représentations donnés dans le plus pur style classique.
L’un des plus grands protecteurs de la musique, le Nizam de Hyderabad, répondit aux chants d’Hazrat Inayat Khan en lui octroyant le plus haut titre musical de l’Inde, celui de « Tansen de l’Inde ».
Ayant connu l’accomplissement dans la musique, Hazrat Inayat Khan partit alors à la rencontre de son maître spirituel.
« Le soufisme ne consiste pas en rituels ou en formes, ce n’est pas un ensemble de connaissances, de doctrines, d’idées et de théories.
C’est une manière impeccable d’être, la manière de l’amoureux en présence du Bien Aimé. »
Abu’l-Hasan al-Nuri
Vous avez probablement tous remarqué dans votre propre vie que vous vous comportiez différemment selon les personnes avec qui vous êtes.
Et en la présence de l’être que vous idéalisez et que vous aimez le plus, en la présence de cet être, vous vous comportez selon le meilleur de vous-même.
Hazrat Inayat Khan trouve son maitre en l’être d’Hazrat Ashim Madani, successeur de l’une des branches de l’Ordre Soufi Chisti en Inde. Il se forme ensuite dans les quatre écoles soufies : Chisti, Naqshbandani, Qadiri et Sohrawardi.
Avant sa mort, celui-ci l’appele à son chevet pour le bénir et l’encourager à apporter le soufisme en Occident.
Hazrat Inayat Khan se rend aux Etats-Unis, puis en Europe et en Russie où il transmet le soufisme sous une forme universelle qui s’adresse à des auditoires de toutes confessions.
Il donne des concerts et des conférences. Il écrit des livres en anglais.
De petits groupes de disciples s’établissent dans les lieux qu’il visite et assurent la continuité de l’œuvre.
Depuis son départ dans le lumière en 1926 jusqu’à aujourd’hui, ses enseignements se transmettent toujours de façon vivante et revivifiée.
Son petit-fils Pir Zia Inayat Khan perpétue la transmission dans l’Ordre Inayati.
Le Chamanisme végétal avec Nicolas DERWEN
Au cœur de l’Amazonie existe un savoir, un monde où les hommes de connaissance, les docteurs végétalistes
ont accès à des espaces inconnus, un monde parallèle aux couleurs d’éthers bleues et vertes, le monde des plantes.
Une harmonie dans une toile aux réseaux fibreux et invisible où tout ondule dans une danse parfaite et organisée.
Les anciens racontent qu’il y a bien longtemps, les plantes étaient des hommes ayant tant évolués qu’ils ont fini par changer d’espaces et de formes… Ils sont passés à la « classe supérieure ».
Ces esprits-plantes, quand ils rentrent le soir, enlèvent leurs vêtements et reprennent leurs corps humains.
Dans leurs consciences, ils nous perçoivent comme des animaux.
Pour les peuples d’Amazonie, la forêt est une ville, la ville des esprits, chaque arbre contient des mondes et des mondes. Il existe des ambassadeurs qui vivent dans les deux mondes, mi-hommes, mi-plantes « les Végétalistas ».
Lorsqu’on est en contact avec un être humain qui a réalisé en lui les chemins menant à d’autres dimensions, et qu’il nous permet de baigner dans ses vibrations, on est automatiquement propulsé dans l’univers auquel il a accès.
Nicolas Derwen est un Homme-Arbre, nommé en Amazonie « Homme-Mėdecine-Vėgėtaliste », auxquels il s’est greffé grâce à une initiation constante depuis 18 ans auprès de grands maitres. Ils lui ont montré le chemin et l’ont accompagné dans la réalisation de son propre espace à l’intérieur de lui.
Un espace où les plantes s’enroulent, se déploient, enseignent des secrets, vont et viennent, chuchotent, caressent, dansent, chantent, guérissent …